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la version de votre navigateur est trop ancienne pour un affichage correct du site. nous vous recommandons de le mettre à jour. accueil sculptures constructions infos art & céramique lucien petit né en 1957 à sancerre, lucien petit vit et travaille à boisbelle, village proche de la borne. formé aux techniques de la céramique, il associe très tôt à une production personnelle l’image de l’habitacle, forme récurrente dans l’ensemble de son œuvre. aguerri à la production de multiples pratiques céramiques, lucien petit applique les principes d’une démarche artistique affirmée. il est initié et inspiré par son ami et artiste daniel pontoreau et il réalise de nombreuses œuvres visibles de part le monde au contact d’artistes internationaux. aussi, il a été complice de jacqueline lerat pendant quinze ans, ce qui lui permet aujourd’hui de confirmer toutes ses aspirations. evoquant la variété des formes d’habitats, mais aussi des modes de vie qu’ils génèrent, l’artiste développe un intérêt pour l’architecture, pour la construction et plus généralement pour le contenant régi par des lois contraires de forme et de contre-forme, d’élévation et d’éboulement, d’organique et de minéral. ses œuvres les plus récentes évoluant entre anthropomorphisme et abstraction, s’inscrivent dans la lignée des sculpteurs de formes simples qui ont pu marquer l’histoire moderne de la borne. mises en espace et installées au sol, ces sculptures agissent comme les protagonistes d’une pièce muette rappelant les monolithes d’un paysage en perpétuelle mutation. jamais figé, celui-ci est toujours susceptible d’être reconfiguré ou connecté à d’autres objets ou éléments organiques étrangers. sophie auger-grappin :: actualité & expositions l'exposition des grands feux la borne exposition grands feux la borne du 26 novembre au 31 décembre 2016 photo jean frémiot au cours de la dernière semaine d’octobre 2016, une quinzaine de fours à bois de la borne et ses environs ont crépité, après les défournements, nous avons sélectionné une centaine d’œuvres sorties des fours de céramistes de la borne et de leurs multiples invités, ces céramiques sont exposées au centre céramique contemporaine la borne. l'exposition représente la diversité des créations d’une cinquantaine d’artistes venant d’horizons différents. la comparaison des résultats ne manque pas d’attirer un large public. http://laborne.org/pages/programmation/programmation_2016/exposition_grands-feux.html j’ai rêvé le goût de la brique pilée une exposition sur deux lieux : centre céramique la borne la box école nationale supérieure d’art de bourges octobre / novembre 2016 photo pascal vanneau avec les artistes laëtitia badaut haussmann, pierre baey, andré bloc, katinka bock, karine bonneval et charlotte poulsen, michele ciacciofera, johan creten, patrick crulis, le collectif campbell works de harriet murray et neil taylor avec christine cynn et valentin manz, thierry fontaine, élisabeth joulia, anne kjærsgaard, ana mendieta, sophy naess, cécile noguès, mel o’callaghan, brigitte penicaud, marie preston, selma et sofiane ouissi, janneke raaphorst, richard serra, natsuko uchino, claude varlan, michel wohlfahrt, lucien petit, ainsi qu’une sélection de pièces traditionnelles de la borne. terre naturelle, brute, crue, extrait du paysage, matière première de l’expression. argile malléable, façonnable, elle accompagne les potiers de tous temps. expérimentale, elle a nourri les projets artistiques à l’échelle de l’environnement avec l’earth art ou à l’échelle du matériau dans l’art conceptuel. terre, mère nourricière, elle est aussi territoire de l’intime, du corps, lieu de l’identité. plus que jamais, elle constitue aujourd’hui une expression renouvelée dans le champ des arts plastiques et de l’artisanat et croise les pratiques, les références, les expressions. dépassant le clivage entre culture savante et populaire, entre savoir gestuel et intellectuel, entre technique et concept, j’ai rêvé le goût de la brique pilée se pose comme une exposition résolument hybride. elle aborde les différentes appropriations artistiques de la céramique, au travers d’une sélection de sculptures et d’objets utilitaires, de photographies, de vidéos, d’installations, de constructions architecturales. qu’elles s’inscrivent dans une tradition fonctionnelle, qu’elles s’emparent de ce matériau pour faciliter l’exploration de la matière et l’expérimentation des formes ou qu’elles déconstruisent le vocabulaire traditionnel de l’art, les œuvres rassemblées proposent un parcours de différentes pratiques autour du matériau terre, non pas dans une exclusivité du médium, mais plutôt par une approche transversale, pour mieux mettre en lumière le rapport intrinsèque et métaphorique de la céramique à la nature, au paysage, autant qu’à l’espace intérieur, spirituel et domestique. dans le prolongement de l’exposition : à travers une série d’entretiens menés avec des artistes et céramistes aux parcours et apprentissages techniques multiples, le projet met en valeur les enjeux sociologiques, politiques et écologiques qui sous tendent l’utilisation de la terre native, crue, dans la sculpture, la poterie et l’architecture. production in situ à la box : merz bau torchi, une proposition de natsuko uchino pour une œuvre collective avec les étudiants de l’ensa et une sélection de pièce de lucien petit . partenaires : centre georges pompidou, bibliothèque kandinski, frac centre, galerie joseph allen, galerie les filles du calvaire, galerie lelong, galerie perrotin, galerie jocelyn wolf, musées de bourges. avec le généreux soutien de kilims ada et sas mallet pour la scénographie des expositions http://www.residences.laborne.fr/expositions-passees_6.html http://www.droguistes.fr/jai-reve-le-gout-de-la-brique-pilee/ exposition "fajro" du 6 février au 15 mars 2016 bettina samson / lucien petit photo jean frémiot lucien petit déploie une production céramique très architecturée montée à la plaque ou à la boulette. il utilise souvent des gabarits dans lesquels la terre est estampée. ces sculptures suggèrent des empilements de cellules, l’édification de tronçons de bois ou de piliers façonnés, pouvant être surmontés d’éléments géométriques rétablissant l’équilibre des objets. la terre est très chamottée, brute de carrière, incluant des grains de pyrite ou de silice qui fondent ou vitrifient à la cuisson et apportent à la pièce un aspect minéral, une palette de matière et de couleurs renforcée par une patine de terres colorantes frottées à leur surface. dans le prolongement de ces recherches, le projet commun entrepris avec lucien petit consiste à explorer un réseau de formes proches de l’architecture et de la sculpture moderne, très structurées et dessinées, jouant de lignes entrelacées à la limite de la fonction. les deux artistes ont d’abord travaillé à l’élaboration d’une simple ligne continue serpentine (serpenteno linio et serpenteno meblo) montée à la plaque développant une structure alvéolaire, quasi pensée comme une pièce de mobilier sans fonction dédiée. de la même façon, pour la table vase bipode (kafotablo) conçue de deux cônes inversés assemblés par un plateau, il est question d’explorer la réversibilité des formes et leur capacité à osciller entre fonction et objet sculptural. en référence à une pièce de mobilier tripode réalisée en céramique par isamu noguchi et expérimentée également par la céramiste moderne elisabeth joulia, les deux artistes réunissent leur affinité pour l’architecture moderne biomorphique, mais aussi pour des formes d’habitacles vernaculaires explorant vides, pleins, structures, matières. dans l’esprit de noguchi, ils travaillent des formes organiques qui débordent les limites et espaces habituellement attribués à l’art et se répandent dans les zones les plus ordinaires de la vie quotidienne. lucien petit accueil sculptures constructions infos contact site web infoliv.com